“Si on arrive à tenir un mois, on a cinq fois plus de possibilities de réussir à arrêter de fumer“. Pour la directrice de l’affiliation Tab’agir Françoise Amelot, c’est l’argument à mettre en avant pour convaincre un most d’Icaunais et Icaunaises de se lancer dans le défi du mois sans tabac. En vue de la 8e édition de l’événement, 475 personnes se sont inscrites dans le département au 26 octobre 2023, avec un objectif : ne pas toucher à une seule cigarette entre le 1er et le 30 novembre… et faire partir en fumée son habit.
Depuis la première édition en 2016, près d’1,2 tens of millions de personnes ont accepté le problem, dont près de 50 000 dans la région Bourgogne-Franche-Comté. D’après les organisateurs (l’Agence Régionale de Santé, l’Assurance Maladie, Santé Publique France, l’IREPS et Tab’Agir), le mois sans tabac permettrait d’éviter 241 000 cas d’infections respiratoires et 28 000 cas de cancers à l’horizon 2050.
La moitié des fumeurs arrêtent seuls
Une fois inscrits sur le web site, les fumeurs peuvent bénéficier d’un equipment d’aide contenant un programme à suivre de 40 jours, des conseils ou une roue pour estimer les économies réalisées. Mais des stands seront également mis en place devant les Caisses primaires d’Assurance-Maladie de Sens ou d’Auxerre notamment, pour “faire des checks de motivation ou de dépendance et surtout un take a look at de monoxyde de carbone expiré, pour que les fumeurs voient à quel niveau d’intoxication ils se situent“, poursuit Françoise Amelot.
Si l’accompagnement est nécessaire, c’est qu’il y a “des personnes qui arrêtent seuls, c’est la moitié des fumeurs“, poursuit la directrice de Tab’agir, “pour l’autre moitié c’est beaucoup plus compliqué, la dépendance est beaucoup plus forte. Il faut savoir qu’on fait en moyenne sept tentatives d’arrêt avant d’arrêter définitivement. On a donc mis en place un accompagnement pluridisciplinaire : on s’appuie sur des professionnels de santé libéraux, des médecins, des infirmières que l’on forme à la tabacologie“.
Avec ce suivi médical, “à six mois on a 40% de possibilities d’arrêter de fumer, quand on a un accompagnement médical, avec un accompagnement diététique en plus, parce que ça peut être aussi un frein chez certaines personnes, le fait de risquer de prendre du poids pendant l’arrêt“.