Le président de Défi, fervent défenseur de la neutralité, est revenu sur les événements de jeudi soir à Anderlecht.
“Un sign désastreux, un précédent grave“. Ce sont les termes utilisés par François De Smet ce lundi matin, quatre jours après le vote d’une movement qui approuve le principe d’autoriser le port des signes convictionnels pour les travailleurs de l’administration communale. La movement a été cosignée par le PTB, dans l’opposition. “Une majorité various, avec le PTB, a tenté d’imposer une imaginative and prescient de la neutralité qui n’a pas été débattue précédemment lors de l’accord de majorité à Anderlecht“, regrette-t-il. Une trahison ? “Ecolo est sorti des clous, c’est un coup de pressure assez intolerable“.
Il pointe aussi la query de la neutralité à Stib, qui a suscité de nombreux débat il y a quelques années.
Le président de Défi cible Ecolo : “Cela révèle un projet communautariste. Ce parti est le relais de l’islam politique“. Il analyse que “c’est une dérive neuve que l’on peut voir chez ce parti depuis peu de temps (…) il y a quelques années encore Ecolo faisait le contraire avec des motions pro-neutralité”.
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A quelques mois des élections régionales, il estime enfin que “nous allons vers des temps difficiles pour les projets régionaux“. Rappelons que Défi et Ecolo sont ensemble en majorité régionale, mais aussi dans des communes bruxelloises. Il ajoute que “Défi ne participera pas à un projet qui détricotera la neutralité“.
T.D.